L'approche intégrée - La gouvernance?


Eddy Belfiore

 

Vaut mieux tard que jamais, l'instinct de survie des entreprises se réveille.

 

La majorité des grandes et moyennes entreprises ont intégré dans leurs activités, ce que l'on appelle: La gestion des risques.

 

On dit même qu'en Europe, les Institutions et les gouvernements deviennent plus conscients et matures. 

 

Et pourtant, la volonté et les objectifs supplantent majoritairement les analyses de risques.

 

Une analyse doit générer une prise de décision pour qu'elle puisse avoir une conséquence et surtout, pour que l'on puisse reconnaître, qu'il y a une gestion du risque dans l'entreprise.

 

Stratégiquement, les outils permettant la gestion du risque en général, le permettent de loin, comprenez par là; Une vue et une interprétation  de part le sommet de la pyramide.

 

Il n'est pas rare que le capital humain soit oublié de part le fait, que la stratégie d'une entreprise soit une chose de nature assez sensible et qu'il n'est pas simple, de la partager en son sein.

 

Lorsqu'une décision se prend en dépit des facteurs présentés, la gestion des risques n'intervient plus dans la probabilité du risque.

 

Ne pas tenir compte de certains risques  et ce, que la probabilité aille de 1 à 50% a pour conséquence, que l'entreprise accepte ce risque.(Le laissera se produire)

 

" Imaginez-vous prendre la décision d'ignorer le fait qu'à 0,01% un risque qui mettrait l'entreprise par terre. Pourcentage faible, voir improbable sauf que, si cela se produit quand même, c'est terminé: Vous mettez la clefs sous la porte !"

 

C'est ici, que l'on commencera à parler d'approche intégrée et de gouvernance.

 

Lorsqu'il s'agit de mécanisme humain, culturel, d'un historique ou d'image de l'entreprise, de méthode et de marché, la gestion des risques ne devient plus qu'un moyen de base et non, une solution remède à tout.

 

Soit la gestion de risque émane d'un outil: programme informatique, systèmes de détections diverses ou encore les deux à la fois,  ou,  elle relève d'une méthodologie de gestion: procédure et référencement de fait.

 

La combinaison de l'analyse/ mesures et de la gestion des risques est le premier pas, si ce n'est que la décision qui doit être prise, ne doit pas l'être uniquement en vertu de cette combinaison.

 

Le premier capital de l'entreprise est la facteur humain, il convient donc d'en tenir compte et de travailler sur l'interprétation et la communication, avant de parler de décision ou d'intégration.

 

Le libre arbitre, le sentiment et le doute sont encore des facultés propres à l'homme.

 

Le jour où cela ne sera plus le cas, ce sera peut-être un robot qui gérera et travaillera dans l'entreprise.

 

Je crois savoir que nous en sommes encore très loin.

 

"L'approche intégrée et / ou la gouvernance, ce n'est  pas une règle, une administration, une organisation en plus de ce qui existe déjà, mais bien un fil conducteur interactif, une vision qui traverse et intégré l'état d'esprit de l'ensemble des interlocuteurs, des organes, services et autres environnements. C'est un état d'esprit, un regard, une philosophie.

 

Plus qu'une photo ou le reflet dans le miroir, c'est une vue multidimensionnelle, c'est faire le tour de l'arbre.

 

Faire le tour de l'arbre, ce n'est pas l'instinct de survie, mais vivre,être dynamique,évoluer, découvrir et être proactif !" 

 

La proactivité, c'est de la sécurité passive et active !